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Diagnostic
Temps de lecture : 4min
Le diagnostic de l’acromégalie est crucial pour appréhender au mieux les symptômes du patient. Nous allons voir la difficulté d’établir un diagnostic précoce, ses intérêts et le problème de l’errance thérapeutique.
Le plus souvent, le diagnostic d’acromégalie est évoqué par les médecins traitants et des endocrinologues, mettant ainsi en évidence le rôle clé de ces professionnels de santé.(1)
Part des professionnels de santé qui diagnostiquent l'acromégalie d'après Petrossians P et al., Endocr Relat Cancer. 21 juill 2017;24(10):505‑18. | |
Endocrinologues | 44,9 % |
Médecin de famille ou traitant | 17,5 % |
Internes | 13,2 % |
Rhumatologues/Orthopédistes | 3,6 % |
Neurologues | 3,3 % |
Ophtalmologues | 2,3 % |
Patient lui même ou son entourage | 2,3 % |
L'étude a été réalisée sur 3173 patients ayant un diagnostic d'acromégalie. Ces patients ont été diagnostiqués dans 14 centres à travers différents pays (Belgique, Bulgarie, France, République Tchèque...). Les données recueillies ont permis d'alimenter une base de données communautaire, la LAS Database (Liège Acromegaly Survey). Ce sont ces données qui ont servi à l'analyse. Cette étude s'est déroulée du 30 septembre 2012 au 1er Janvier 2015, avec un arrêt des analyses dedonnées le 1er Octobre 2016.(2)
Une altération des fonctions cognitives a été observée chez les patients ayant une acromégalie. Une diminution des capacités d’apprentissage, un ralentissement de la pensée et de la mémoire verbale ont été rapportés. Chez les patients ayant une acromégalie « guérie », il semble persister une altération de la mémoire immédiate et différée.
La prévalence des pathologies psychiatriques est plus importante chez les patients ayant une acromégalie en comparaison à celle de la population générale : syndrome dépressif majeur, anxiété généralisée, irritabilité. Il n’y a pas de données permettant d’imputer ces symptômes à l’excès de GH/IGF-1 ou à l’état de détresse des patients.(5)
La précocité du diagnostic est importante pour prévenir l’installation et faciliter la prise en charge des comorbidités. Les études ont montré que le contrôle des biomarqueurs (GH et IGF-1) permet une amélioration limitée des comorbidités ; il est souvent nécessaire d’introduire des thérapies complémentaires ciblées (antihypertenseurs, antidiabétiques).(6)
Pour plus d’informations, consulter le site du centre de référence des maladies rares hypophysaires HYPO.
GH : Hormone de croissance
IGF-1 : insulin-like growth factor-1
HGPO : Hyperglycémie provoquée par voie orale
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