
Bien-être des médecins : cela passe aussi par l’alimentation
On dit des cordonniers qu’ils sont les plus mal chaussés, et l’enquête (1) réalisée par l’Ordre des médecins (CNOM), en mars 2017, tend à confirmer que la règle s’applique aussi aux médecins généralistes. Le questionnaire du CNOM(1) indique que 25 % des répondants se considèrent en moyenne ou mauvaise santé et par ailleurs 31 % des médecins interrogés par un sondage Medscape(2) sont en surcharge pondérale. Alors que le Programme national nutrition santé (PNNS) lancé en 2001 a été prolongé en 2006 et 2011(3), comment réconcilier les médecins avec leur assiette ?
Médecin généraliste : une vie compliquée
Entre le rythme des consultations et des visites, les tâches administratives et la gestion du stress, respecter les bonnes pratiques d’une alimentation adaptée n’est pas une évidence. Souvent, les médecins déplorent de ne pouvoir bien manger pendant leurs journées de travail ou même, parfois, de pouvoir simplement manger(4). Les horaires, le caractère parfois urgent de l’activité de soin et la charge de travail sont autant de facteurs qui ne facilitent pas une pratique alimentaire équilibrée(4).
6 conseils à suivre, ou au moins essayer (5)
Même si ces conseils semblent naïfs ou déjà connus de tous, il convient de rappeler qu’il semble qu’ils ne sont que pas assez suivis
Des outils faits pour les patients mais utiles aux médecins
De nombreuses publications de la HAS encadrent le dépistage(7) du surpoids et sa prise en charge(8), tout en rappelant ailleurs qu’une alimentation équilibrée de type méditerranéen diminue les risques de maladies cardio-vasculaires(9). Des fiches conseils pour l’alimentation(10) et l’activité physique(11) sont également une source fiable d’éducation nutritionnelle : des outils pensés pour les patients mais que les médecins pourraient s’approprier. Ainsi, « La fabrique à menus »(12) permet de préparer son alimentation de la semaine à l’avance et d’équilibrer ses apports nutritionnels. Et, parce que les médecins n’ont pas toujours autant de temps qu’ils le voudraient pour cuisiner, une option « repas express » est proposée.
Au-delà des bienfaits personnels d’une alimentation adaptée pour les médecins, ce sont également les patients qui bénéficient de la bonne santé de leur généraliste. La valeur de l’exemple, bien sûr, entre en compte mais il ne faut pas non plus négliger l’impact de la nutrition sur les fonctions cognitives(13). Avoir pour vocation de soigner les autres n’empêche pas de prendre également soin de soi.
![]() |
Pour ne plus rien rater, créez votre compte | OK |
Références :
1. Stéphanie Lavaud. Santé des médecins : premiers résultats de l’enquête de l’Ordre. Medscape. 28 avril 2017. Site consulté le 19/03/2018.
2. Vincent Richeux, Véronique Duquéroy. Sondage : Comment vont les médecins français ? Medscape. 19 mai 2016. Site consulté le 19/03/2018.
3. Mangerbouger.fr. Le PNNS 2011-2015. Site consulté le 19/03/2018.
4. Lemaire JB, Wallace JE, Dinsmore K et al. Food for thought: an exploratory study of how physicians experience poor workplace nutrition. Nutrition Journal. 2011;10:18. doi:10.1186/1475-2891-10-18
5. Puddester D, Flynn L, Cohen J. Guide CanMEDS pour la santé des médecins : un manuel pratique pour la santé et le mieux-être des médecins. Ottawa : le Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada. 2009. ISBN: 978-1-926588-06-3.
6. Mangerbouger.fr. Bouger Plus. Pour les adultes. Site consulté le 17/06/2018.
7. HAS. Recommandations. Bilan initial d’un excès de poids. Septembre 2011
8. HAS. Fiche de prise en charge du surpoids. Septembre 2011.
9. HAS. Fiche mémo. Modifications du mode de vie. Février 2017.
10. HAS. Fiche de conseils pour l’alimentation. Septembre 2011.
11. HAS. Exemples d’activités physiques en fonction de leur intensité. Septembre 2011.
12. Mangerbouger.fr. La fabrique à menus. Site consulté le 19/03/2018.
13. Gómez-Pinilla F. Brain foods: the effects of nutrients on brain function. Nature reviews neuroscience. Nat Rev Neurosci. 2008 Jul; 9(7): 568–578. doi: 10.1038/nrn2421
Contenu fourni par Pfizer, SAS au capital de 38 200 euros, 23-25 avenue du Docteur Lannelongue, 75014 Paris,
RCS Paris n°433 623 550, locataire-gérant de Pfizer Holding France, réf PP-GIP-FRA-0878, page mise à jour le 22/08/2018.